Aux aurores qui dessinent au loin un nouveau jour, ils quittent les sentiers illuminés et portent le monde sur leurs épaules. Les temps morts sur la cime du silence – pendant le trajet – se rejoignent au carrefour des chemins escarpés. Rares et fragiles, ils inspirent les errances et enlacent l’ennui, sans un bruit, à l’orée de la somnolence. Juste avant d’en découdre, dans l’indifférence générale des indices et des cours, qui les réduisent à des statistiques, des coûts, des entraves à la vanité de ceux qui ne veulent pas partager les fruits d’un labeur qui n’est pas le leur.