Quand les astres s’alignent, ils contemplent le miracle, l’injonction céleste des forces en mouvement. Ils pensent percer – dans un fragment de temps – les lois de l’univers ; le spleen de l’évidence, la prophétie du rien, la fin des certitudes. Puis les corps se délient et reprennent leur chemin initial, en espérant un jour peut-être entrer en collision dans le néant, suspendu au vide, où la fin du monde serait une symphonie magistrale, un bouquet final grandiose : le grand bal de l’insignifiance (Melancholia).